Mouvement International pour les Réparations (MIR)

Abréviation: 
MIR Martinik
Président / Directeur: 
Garcin Malsa
Adresse: 
3 rue du Plateau Fabre
Maison No. 5
97200 Fort-de-France
Martinique
Téléphone: 
International: +596 696 18 91 94 (mobile); National: 06 96 18 91 94 (mobile)
Date d’enregistrement : 
Saturday, May 21, 2005
Détails d’enregistrement: 

Davantage d'informations sont disponibles sur le site du Journal Officiel. Un changement d'adresse fut reporté le 25/09/2010.

Statut: 
Actif
Type: 
Martinique
Commémoratives
Défense de droits citoyens
Justice sociale
Portée: 
Régionale/ locale: Une organisation ou association de plus petite taille, centrée sur des activités locales/ régionales
Aperçu historique: 

Le Mouvement international pour les Réparations (MIR) est un mouvement anti-impérialiste, écologiste et opposé à toutes les discriminations. Il adhère au principe retenu à la Conférence Mondiale Contre le Racisme de Durban (2001) à savoir, dans tout combat, priorité à la "voix des victimes". Le MIR fait écho à l'adoption de la loi Taubira (2001) et est la première organisation à avoir porté plainte contre l'Etat français en appelant à des réparations pour l'esclavage. Le MIR promeut le concept des trois «R» (Reconnaissance, réparations et réconciliation), qui sont définies comme s’ensuit: Reconnaissance: Le monde occidental doit reconnaitre la dette historique qu'il a envers les peuples africains et d'une manière générale, envers tous les peuples qui ont été asservis. La République française a déjà fait un premier pas (loi Taubira). Mais il reste beaucoup à faire... Réparations: Cette dette doit être payée, d'une manière ou d'une autre, par le biais d'un travail de reconstruction et par l'indemnisation des victimes et fils des victimes. Réconciliation: Ensemble avancer dans le même sens, sans oublier le passé.

Résumé des objectifs: 
  • Lutter contre le racisme et toutes les formes de discriminations.
  • Soutenir l’organisation des victimes de discriminations et de génocides, et plus particulièrement de personnes qui l’ont été en raison de leur ascendance africaine.
  • Défendre la mémoire des Africains déportés puis mis en esclavage ainsi que tous les peuples victimes dans l’histoire et actuellement des crimes contre l’humanité et de la colonisation, par la mise en œuvre de procédures de réappropriation et de conservation de leur patrimoine naturel historique et culturel.
  • Défendre l’honneur et le droit à réparation de leurs descendants par la mise en œuvre de procédures appropriées de toute nature tendant à réparer les dégats. 
Ouvrages publiés: 
Mots-clés: 
Anti-discrimination
Anti-impérialisme
Antiracisme
Commémoration
Crimes contre l’humanité
Défense de droits citoyens
Martinique
Mémoires de l’esclavage
Justice sociale
Loi Taubira (2001)