Droits citoyens

En décembre 2014, l'arrivée à Paris de l’exposition polémique "Exhibit B" crée par l'artiste sud-africain Brett Bailey a entraîné un certain nombre de manifestations, auxquelles le Collectif / Brigade Anti-Négrophobie a participé, aux côtés du Centre Dumas-Pouchkine des diasporas et cultures africaines, l’Alliance noire citoyenne et l'association L'Amozaïk. Avant son arrivée, Exhibit B avait été largement critiqué pour avoir recréé les tristement célèbres zoos humains du 19ème siècle.

En 2013, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a fait l'objet d'un certain nombre d'attaques racistes. Le titre d’un journal d'extrême droite, Journal Minute, montre une photo de Taubira accompagnée du texte, 'Maligne comme un singe, Taubira retrouve la banane’ (l’expression familière «banane» se réfère à un large sourire, mais elle est utilisée dans ce cas avec des connotations raciales distinctes).

En 2007, le président de Centre d’Information, Formation, Recherche et Développement pour les Originaires d’Outre-Mer (Cifordom) a été nommé membre du Conseil de l'Egalité des Chances pour le Conseil régional d'Ile-de-France, où il a défendu le concept de "dédiscrimination" et proclamé son hostilité à l'égard de la discrimination positive et du CV anonyme (mis en place dans le but d'atténuer le racisme sociétal, provoqué par les employeurs qui rejettent les CV comportant des noms qui ne sont pas français).

En réponse à de nombreux incidents très médiatisés concernant la haine raciale à laquelle a dû faire face Christine Taubira, ministre française de la justice, l'association Centre d’Information, Formation, Recherche et Développement pour les Originaires d’Outre-Mer (Cifordom) a présenté le 17 Juillet 2014 une pétition contenant plus de 600 signatures et destinée au président français, François Hollande.

Le 4 mai 2015, le Conseil Représentatif des Associations Noires (CRAN), la Ligue Internationale contre le Racisme et l'Antisémitisme (LICRA) et le Musée de l’immigration ont organisé un colloque intitulé "Crimes contre l’humanité et réparations.

Le 17 octobre 2013, une intervention bâclée de la police à Garges-lès-Gonesse (une commune de la banlieue nord de Paris) a poussé la famille en question à porter plainte auprès de l’Inspection Générale de la Police Nationale, l'IGPN, pour la violence physique et la discrimination raciale qu'ils ont endurées aux mains de la police. La famille Saounaré a également écrit des lettres exprimant leur consternation aux ministres de l'Intérieur et de la Justice.